Le Grand Nouméa compte près de 180 000 habitants, représentant plus de 65 % de la population de la Nouvelle-Calédonie et 75 % de son produit intérieur brut. Sa croissance démographique exceptionnelle (+20 % depuis 2004) persistera pour atteindre autour de 200 000 habitants en 2020.

En parallèle, les déplacements auront progressé fortement. Sans possibilité de créer une troisième pénétrante routière par le nord, seule la mise en place d’un projet de transport en commun performant est en capacité d’apporter des solutions à la paralysie qui menace nos déplacements.

Déjà les infrastructures routières n’offrent plus la capacité suffisante pour supporter les trafics générés et la congestion devient importante en différents points du réseau, notamment aux entrées de la presqu’île de Nouméa, véritable goulot d’étranglement où convergent les axes routiers structurants. Les transports collectifs sont aussi les victimes de cette congestion routière récurrente puisqu’il n’existe pas d’aménagement spécifique dédié sur les points stratégiques de la circulation du Grand Nouméa.

Pour répondre à ces enjeux, le SMTU porte depuis 2010 un projet de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS), baptisé Néobus. Celui-ci consiste en la réalisation d’un ensemble de lignes de transport en commun en site propre reliant les communes du Grand Nouméa. Tous les documents d’urbanisme et de planification confirment l’intérêt du projet Néobus pour le développement durable du Grand Nouméa :

Transport en commun en site propre (TCSP) ?

Il s’agit d’un système de transport public de voyageurs, utilisant une voie ou un espace affecté à sa seule exploitation, bénéficiant généralement de priorités aux feux et carrefours, fonctionnant avec des matériels roulants allant des bus nouvelles générations aux métros, en passant par les tramways… Protégé des bouchons, le TCSP permet des trajets plus rapides, des horaires respectés et une qualité de voyage inégalée.